Nous étions invités le soir à un cocktail par l'entreprise. Le 5 ou le 6, j'aurais juré que c'était un vendredi, mais maintenant que j'écris cela quinze ans plus tard, je m'aperçois que le vendredi est un 7. Tout est toujours un peu faux.

Durant ce cocktail, nous avons appris que notre société était vendue. Plus exactement, notre équivalent "Vie" était racheté par une grande banque mutualiste, et nous faisions partie des conditions de vente: reprendre également la société "Iard" (incendie et autres risques divers, tout ce qui est assurance de biens par opposition aux assurances de personnes).

Nous aurons le choix entre suivre notre patron qui rejoint la maison-mère ou intégrer les équipes de la banque.

Mon monde s'écroule. C'est fini.