Mardi, à Blois, 14 heures.
C'est très drôle, la caricature est violente, les clins d'œil incessants, mais ce n'est décidément pas mon genre d'humour, sans que je saisisse exactement pourquoi: trop sytstématique, sans doute, pas assez ambigu. J'aime les dialogues et les situations qui permettent les interprétations multiples.

Les femmes et l'homme bon et croyant sont les seuls à ne pas être tournés en ridicule : s'agit-il d'une profession de foi du réalisateur? Je vois là en tout cas une signature très américaine: en Europe, le bon sens féminin ne serait pas ainsi mis en valeur (le bon sens ET l'indulgence, une indulgence qui confine à la bêtise: le féminisme, ou plutôt la féminophilie, de ce film m'étonne vraiment beaucoup) et l'homme croyant serait obligatoirement étroit et borné, afin de démontrer l'hypocrisie de tout esprit religieux.

Ce décryptage du monde est, comment dire, du faux second degré: les dénonciations sont claires, le message profondément gentil.
Je suis peut-être trop cynique pour les Simpson.

Mais qu'a donc fait Tom Hanks? Il faudra que je fasse une recherche Google dès que j'aurai de nouveau une connexion internet (je poste d'un cybercafé).

Tout cela ne m'empêche pas d'avoir beaucoup ri et de chantonner désormais «Spider-cochon, spider-cochon, il peut marcher au plafond...»