Il était évident qu'un film avec Pierce Brosnan n'ayant fait l'objet d'aucun affichage et passant dès sa sortie à l'UGC Orient-express serait un navet.
Malgré tout, voulant comme souvent donner sa chance à une cause perdue, nous allâmes voir ce film, qui est bien un navet, et dont le seul intérêt serait à la rigueur d'illustrer l'écart entre la France et l'Amérique par rapport à l'adultère.
Comme dirait en sortant une dame hilare d'une soixantaine d'années en forme de tonneau et aux cheveux oranges: « S'il fallait faire tout ça à chaque histoire de fesses ! »
Tout le monde riait en sortant, soulagé que cela soit fini, ce faux suspens, cette histoire décousue...
Et toujours cette même question: que faudrait-il changer pour que cela fasse un film potable ? Couper, déjà, beaucoup couper. Et ensuite ?

Il reste que la carrière d'acteur me paraît bien aléatoire: elle dépend beaucoup des réalisateurs avec lesquels on travaille. Pierce Brosnan, Sharon Stone, pourquoi sont-ils des stars? On les aime davantage pour leur beauté, leur sourire, leur silence ou leur présence devant les objectifs des photographes que pour leurs films.