Me voilà à rencontrer un psychologue analytique (enfin je crois, pas sûr d'avoir compris) et à l'écouter parler de ses expériences californiennes dans les années 70. Je retrouve les livres que je lisais à seize ans, à partir d'un livre à la mode à cette époque-là, Le corps a ses raisons de Thérèse Bertherat, qui a fait découvrir au grand public la méthode Mézières. Je suis contente d'avoir rencontré quelqu'un qui a fait l'expérience du rebirth et qui me dit que "ça marche", on revit effectivement sa naissance:
— Quand je suis rentré en France, je suis allé voir ma mère et je lui ai demandé: «Pourquoi tu ne m'as jamais dit que j'étais né aux fers ? » Elle s'est retournée comme si je l'avais mordue: «Qui te l'a dit ? ». C'était une confirmation suffisante.

Il paraît que je ne parle pas assez et que j'ai une fausse image de moi. Je confirme: j'ai l'impression de parler beaucoup trop.




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J'explicite dix ans plus tard : M.B. m'a fait passé des tests. Il s'agissait de m'aider à changer de poste ou de métier. Non seulement il ne m'a pas aidé, mais il a dit à H. quelque chose du genre : « il y a trop de travail (à faire sur moi), je n'ai pas le courage ».
Des années après, je trouve cela scandaleux. On ne dit pas cela à propos de quelqu'un qu'on était censé aidé.