Supplément de L'Express du 29 mai 2008 consacré à la mobilité (en entreprise). Ces quelques phrases concernent les postes à l'international :
Mais attention à la vie de famille, poursuit-elle ! Surtout si l'expatriation a lieu dans certaines régions du monde où, nécessité fait loi, des opportunistes qui y habitent apprécient beaucoup les «Occidentaux», en vue d'une idylle «incidemment» lucratives… «Les divorces vont alors bon train, la vie privée qui existait avant le départ est brisée et souvent la carrière avec», avertit Hélène Lacroix-Sableyrolles. Une grande enseigne de distribution, expatriant ses cadres vers l'Est, aurait d'ailleurs pris la mesure du problème, désastreux d'un point de vue humain, et réviserait avec attention sa stratégie RH promouvant les départs…
Cela me rappelle un récent dîner, aux côtés d'un avocat spécialiste du droit pétrolier. Nous parlions des pays pétroliers, de la richesse et de la pauvreté qui s'y côtoient, j'évoquais le cas Vénézuela que je connais indirectement. La conversation dériva sur les expatriés, mon voisin me confia:
— Les entreprises ont dû mal à garder leurs cadres [occidentaux] dans ces pays-là; les filles sont très belles…

(Oui, oui, c'était la même soirée tact (il vaut mieux toutes les cumuler le même soir) (C'est drôle, il ne me viendrait jamais à l'idée devant un homme d'évoquer un autre homme que je trouverais beau, ou plus beau, simplement par peur de blesser, par gentillesse ou par politesse. Ce n'est même pas réfléchi, c'est instinctif. Parfois j'ai l'impression de ne pas avoir été élevée sur la même planète que mes contemporains. Est-ce une question d'âge, de milieu social, de sexe, de caractère?))