J'efface ce que j'avais commencé il y a une semaine. Ce qui n'est pas publié aussitôt ne l'est jamais, j'en perds le goût ou le désir.

Il me semble avoir accompli une boucle et revenir aux temps où je ne surfais pas et ne lisais pas de blogs: j'écrivais sur un site, j'en lisais deux, aussi incroyable que cela puisse paraître, je n'avais pas conscience qu'il y avait un "autour", un ailleurs.

Aujourd'hui il me semble que les blogs que je lis retournent progressivement au silence, moins de billets ou plus de billets, disparition. Je me sens gagnée par la même aphasie. Je résiste, mais je me demande bien pourquoi. Par moments j'ai envie de vider mon agrégateur, de fermer l'ordinateur et de ne plus jamais revenir.



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Agenda
Dîner d'anciens élèves. Je n'avais pas envie d'y aller, Paul devait être là, j'ai fait un effort (il ne va pas très bien, il devient tranchant et agressif. Peut-être la période de colère du deuil?)
Il est arrivé avec un petit dossier, le journal de voyage du père d'une petite-nièce qui était parti à la recherche d'Admunsen en 1927. Intéressant et émouvant.

Soirée animée et gaie, beaucoup plus intéressante que la précédente du genre.

Appris en vrac qu'il existait quatre bretons (quatre patois bretons), que baragouiner venait de "bara" et gwen ou gwin (tout en phonétique et de mémoire, donc ne pas s'attendre à de la précision), le pain et le vin (baragouiner : demander du pain et du vin), de même, Ardennes était d'origine celte, Ard-wenn ou Ar-dwen, le pays noir