Sous-sol du Printemps, rayon lingerie, devant l'espace Chantal Thomass, un stand propose de vivre sa sexualité libérée :



Je suis triste : même ça, la génération bling-bling aura réussi à le récupérer (car il faut bien l'avouer, ça avait son charme, les sex-shops sordides et les catalogues feuilletés en rigolant et en s'exclamant. Qu'est-ce que c'est cette sexualité bien aseptisée, bien clinquante, bien hygiénique, cet érotisme de pacotille? Quelle négation de tout mystère, aussi, même plus le droit d'être gêné(e(s)), obligation de regarder tout cela sans sourciller, même combat que les enfants à qui l'on apprend l'usage du préservatif à neuf ans sur les bancs de l'école. N'y a-t-il pas des régions que l'on devrait avoir le droit de n'explorer que volontairement?)