En attendant le bus, je prends conscience du métal qui transperce le lobe de mes oreilles.
Dans le bus, le froid de la barre centrale traverse mes gants.
Et je me souviens d'un dîner à l'internat, d'une élève en prépa-veto qui avait eu en colle la question suivante: "Pourquoi à même température ambiante le métal est-il plus froid que le tissu?" Timidement j'avais avancé que ce n'était qu'une affaire de perception, mais non, il y avait une véritable explication — je ne sais plus laquelle.