Je trouve un Carmen à deux euros qui contient "la Vénus d'Ille" (c'est la commande qu'on m'a passée) à la devanture d'une librairie d'occasion.
Dans les boîtes je trouve également un Zazie dans le métro (je n'ose pas avouer à Elisabeth et Dominique que je ne l'ai pas lu), La fin des Ambassades dont Camus a parlé à Bordeaux, et… La Princesse de Clèves, en poche de 1958, préfacé par Louise de Vilmorin (je n'en ai que la cassette, le livre lu par Michèle Morgan).

Quatre livres, huit euros, je n'avais même pas les deux initiaux. J'ai la flemme de trouver un distributeur de billets.
Tant pis, je rentre, je vais bien trouver à l'intérieur de quoi arrondir la somme afin de payer par carte.
Je ressors avec Considérations inactuelles 1 et 2 en édition bilingue, tout ça parce que lorsque PB m'a lancé par boutade: «Vous pouvez aussi lire Nietzsche avec lui et le traduire», j'ai juste songé: «Ah tiens, c'est une idée, je n'y aurais pas pensé».