Tout m'effraie dans cette histoire :
- de si bien comprendre le non-désir de maternité de cette femme, sa terreur à l'idée d'un nouvel enfant, sa sensation «d'être débordée» (sic);
- d'imaginer sa folle solitude (trois grossesses sans que personne ne se doute de rien?), son autisme affectif; et le lien entre cette solitude et cette terreur de maternité;
- de ne pouvoir imaginer, et de ne pas souhaiter imaginer, ce que ressentent les enfants vivants: se sentent-ils vraiment aimés, "choisis", ou se disent-ils que leur mère est folle, qu'ils l'ont échappé belle?

Je songe à Beloved, de Toni Morisson.