Film sans surprise, de bout en bout : les situations, les dialogues, même le litre de lait, tout est prévisible et bien rôdé. Ce qui pourrait être nouveau (l'ordinateur portable qui filme la scène dans le wagon sans que les kidnappeurs soient au courant) n'est pas exploité, l'ambiguïté du maire dans la scène de la fin ne produit pas tout ses effets, et toute personne qui prend le métro chaque jour sait parfaitement qu'elle ne refuserait pas une voiture confortable pour rentrer chez elle après une journée éprouvante...

Toujours le petit choc de voir New York sans les deux tours, et puis les mêmes images, les mêmes cadrages, la même musique... Film mécanique, donc, mais dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde : tous les acteurs sont excellents, et je parierais volontiers sur le petit garçon à l'œil vif et à la vessie active pour devenir un grand acteur. (à surveiller)
Il est fort possible que ce film se soit voulu un hommage à New York, un message d'amour à la ville. C'est à la fois raté et malgré tout réussi, dans sa maladresse même (puisqu'on y pense).

Pour le reste... Film qui s'oublie, au tatouage et à la moustache de Travolta près, dont le look de loubard pour un ex-trader est absolument invraissemblable.