En 1951, l'Eglise brûle le Père Noël à Dijon : non au culte païen. Un lecteur a retrouvé des traces de l'analyse de Claude Lévi-Strauss.

Pour ma part, la débauche commerciale, les Pères Noël par dizaine dès début décembre (ce qui est à peu près inexplicables aux enfants), la compétition des grands-parents au pied du sapin afin d'être ceux qui offriront le cadeau à la fois préféré (compétition pour l'amour des petits-enfants) et le plus cher, le plus grand, le plus clinquant1 (compétition d'ordre social) m'ont écœurée depuis longtemps. Je crois que si la famille et l'école ne s'étaient pas chargés de me rappeler qu'il y avait un « secret » du Père Noël à cacher aux enfants, j'aurais totalement oublié de transmettre cette tradition, je n'y aurais même pas pensé : cadeaux mercantiles échangés le 24 ou le 25 décembre, voilà tout.

Une légende pour être légende a besoin d'autre chose que de publicités télévisées et de statistiques de consommation de l'INSEE.





1 ou tout au moins ne pas être celui qui offrira le cadeau le plus petit et le plus terne.