Je lis : «Céline sur Proust...»

et je me dis:
— Mais ce n'est pas possible, Céline est une tante du narrateur, elle ne peut pas avoir d'avis sur Proust…

Puis :
— Ah tiens, la camériste de RC a lu Proust.

Et ce n'est qu'en troisième pensée que vient : «Mais non, il s'agit de Céline!»
Céline sur Proust: "S'il n'avait pas été juif, personne n'en parlerait plus! et enculé! et hanté d'enculerie! Il n'écrit pas en français mais en franco-yiddish tarabiscoté absolument hors de toute tradition française. Il faut revenir aux Mérovingiens pour trouver un galimatias aussi rebutant."

Gérard Pesson, Cran d'arrêt du beau temps, p.35-36