De nouveau la directrice. Très longue conversation. En huit jours, A. leur a offert un pot-pourri de son savoir-faire, un florilège de ses meilleurs moments. Je suis anesthésiée, navrée qu'elle fasse subir cela à un groupe de vingt-huit enfants, cinq animateurs, venus passer dix jours à pratiquer leur passion. J'ai proposé qu'ils la mettent dans un train et la renvoient à la maison mais il est trop tard, le stage se termine vendredi.

La directrice a téléphoné dans un but thérapeutique, pour s'épancher elle. Ça fait plaisir d'avoir affaire à quelqu'un qui ne s'est pas laissé embobiner, et qui a les mêmes analyses que nous.
Une nouveauté cependant: au lieu d'évoquer un traitement psychologique (ce que fait habituellement la plupart des gens), elle propose d'explorer une piste neurologique, à commencer par des examens sanguins approfondis.

Je n'imagine pas me lancer là-dedans, mais j'en parlerai quand même à notre médecin. Après tout…
Ce serait bizarre de se retrouver dans un cas bénin de L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau.