Pour avoir grandi à trente kilomètres d'une centrale, je trouve un peu étonnante l'agitation française actuelle : nous avons toujours su que s'il y avait un incident nous serions contaminés. Nous n'avons jamais cru au risque zéro. Et nous savions que c'était le prix d'une certaine indépendance énergétique. Et je crois que c'était accepté avec un certain fatalisme.

(Mais nous n'étions pas sur une faille sismique.)





Note le 21 mars 2015 : le contexte était l'accident de Fukushima survenu le 11 mars.