Matinée au lit. Je lis le dernier tome du journal de Julien Green, Le grand large du soir. C'est un peu trop sentencieux pour me plaire, mais cet homme est impressionnant, il a croisé tout le monde. Et il est la preuve que l'on peut rester lucide jusqu'au bout.

J'ai l'intention de m'atteler à mon dossier d'histoire l'après-midi, mais O. regarde Le bon, la brute et le truand derrière moi. C'est irrésistible. Je m'endors dans le canapé près de lui. Quel film antimilitariste, ou pacifiste. Quel beau film sur la pitié, le cigare donné à Paco, les larmes du musicien, le sourire du capitaine mourant en entendant sauter le pont et les dernières bouffées du soldat.