J'ai écouté Dominique Moïsi nous apprendre, à la fois confus et fier, qu'il était le premier à avoir utilisé l'expression "printemps arabe", et qu'il la regrettait, car elle était trop européo-centrée.
En effet, il s'agissait d'une référence au printemps des peuples de 1848.
Cela m'a fait sourire, je me demande combien de personnes avaient fait le lien, en tout cas pas moi.

Moïsi a dressé un portrait assez triste de l'Amérique, une Amérique qui a oublié "la forêt Asie", toute obsédée qu'elle était de "l'arbre Moyen-Orient", une Amérique qui a envie ou besoin d'être relayée par l'Europe le temps de faire une pause: «ses infrastructures sont dans un état lamentable».