Finalement ce n'était peut-être pas le yaourt. Le ganglion gauche est si enflé qu'il déforme (légèrement, n'exagérons pas) le cou (depuis mercredi matin, avant le yaourt. Au début j'ai cru que c'était une réaction aux cigarettes de la veille).

Deux nuits de suées, ce soir j'ai enfin obéi au médecin un peu goguenard qui m'avait conseillé en octobre dernier d'acheter un thermomètre. Comme d'hab je passe de l'insouciance à la trouille, pourvu que ça se soigne à coups d'antibiotiques, je n'ai certainement pas le temps de m'arrêter maintenant. (H. théâtral m'a promis «une chance sur deux pour que tu finisses à l'hôpital». Ça a beau me faire rire, ça m'impressionne un peu. (Et puis ça me flatte: chic, pour une fois ce serait moi la vraie malade (mais je sais très bien que non, je détesterais cela. Mais me le faire miroiter me donne envie.)))

Pfu, trop compliqué. Au lit.

(Pour le reste, pas grand chose. Le Miroir de la mer, Bullhead, la mélancolie du destin des hommes.)