Alice du fromage

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

vendredi 6 avril 2012

2 days in New York

Film dispensable là encore. C'est amusant, alors qu'il m'a semblé moins insupportable que 2 days in Paris, je me sens beaucoup moins indulgente. Les hystériques, très peu pour moi. Quand on ne supporte pas sa famille, on la tient à distance.

Quelques questions amusantes/intéressantes: vendre son âme ne porte pas à conséquence. Ou bien si?
Les dialogues de Mingus avec Obama.

Mais enfin, ça ne suffit pas à sauver le tout. C'est pénible et franchouillard.

(Pourquoi être allé le voir? Les horaires correspondaient, et puis après Le skylab, je voulais voir comment Julie Delpy évoluait.)

Le creux (au creux de l'estomac)

— Et aujourd'hui il y a un chemin de croix à 15 heures. Tu sais ce que sait, je crois que Jacqueline t'y avait emmenée une fois quand tu était petite.
— Je ne sais pas. C'est comme le FRAT? Ou le pélerinage à Chartres, c'est ça, un chemin de croix?

Ce qui me pèse le plus, c'est cette impression de n'avoir rien transmis, rien, rien, rien. Des milliers de mots en vain. Parfois je choque, on me trouve égoïste ou je ne sais quoi quand je choisis de partir seule faire quelque chose qui me plaît en laissant ma famille derrière moi. Mais à quoi bon? Je vois ces jeunes parents se consacrer avec passion à l'éducation, à la "culture" (dieu que je hais ce mot) de leurs bambins, je les regarde avec curiosité: est-ce que vraiment ils y croient? Et si par hasard eux obtenaient un résultat? (C'est peut-être moi, juste moi, qui suis très nulle; c'est le plus probable.)
Les billets et commentaires du blog Alice du fromage sont utilisables sous licence Creatives Commons : citation de la source, pas d'utilisation commerciale ni de modification.