Passé une partie de la nuit à finir mon intervention de la journée. Beaucoup coupé, c'est beaucoup trop long, et je ne suis pas sûre de réellement répondre à la question.
Il y a toujours cette impression un peu étrange d'être en train de mentir parce qu'on ne dit pas tout.

Comme toujours, les personnes bilingues me remplissent d'admiration. Et il s'agit de littérature, ce qui signifie que nous ne pouvons être dans l'à-peu-près en ce qui concerne la langue.

Noémie nous raconte un colloque en Iran («Mais qu'est-ce que je fais là?»), la peur, mais aussi l'étonnement, le voile comme parfait vêtement pour ne pas être touriste, pour être libérée des regards, la loudeur du manteau, les gestes empêchés,…
Une Chinoise docteur en littérature française en ayant travaillé sur l'ironie (y a-t-il quelque chose de plus culturel que l'ironie?), un Espagnol doctorant travaillant sur Romain Rolland (détail curieux: Romain Rolland n'est pas réédité en France mais disponible en Allemagne), une professeur qui nous parle de Jean Muno (mais qui est-ce?), Noémie préparant sa thèse sur Hervé Guibert.
A lire aussi sans doute, François Cusset: La décennie - le cauchemar des années 80.

(Je suis un peu embêtée, parce que j'ai eu le malheur de parler de ce blog et que je ne voudrais pas vexer ceux que je ne vais pas citer alors que j'écris sans désir d'exhaustivité (sinon je reprendrai le programme). Mais enfin, l'expérience prouve qu'il n'y a pas à s'inquiéter, au final, bien peu lisent.)

Les organisateurs ont vraiment bien fait les choses et au déjeuner José était très gai en bout de table. (Mais de quoi parlait-il? En tout cas la bouteille était vide.)