Une de ces sorties qui me fait penser que ce n'est pas la peine que j'insiste, que je n'y arriverai jamais.
Exercice, pelles au carré, rien n'y fait. Mais comment ramais-je en double quand j'avais treize ans? Je me souviens que je sortais du bateau furieuse, que j'en voulais au monde entier et surtout à moi-même, bien sûr (mais comment s'éloigner de soi-même quand on ne se supporte plus?). Ça n'allait pas.

Passée le soir chercher vingt-cinq fascicules de la Bible de Jérusalem édités dans les années 50. Je voulais vérifier la numérotation des psaumes par rapport à la liturgie orthodoxe, et comme je l'avais compris, elle est alignée sur la numérotation de la Vulgate, et non la numérotation hébraïque retenue par les Bibles que je possède.
J'aime bien la Bible en fascicules, ça redevient humain, accessible. Les tomes sont tachés de rouille mais ne sentent pas l'humidité.

Soit dans mon sac:
vingt-cinq fascicules bibliques;
Ty-Puss d'Ella Maillart (c'est un cadeau de Patrick pour A.);
Le Temps presse de Jacob Taubes (parce qu'il était au bureau et que j'en ai besoin demain matin);
La réforme liturgique du métropolite Cyprien de Kiev de Job Getcha (que je lis (non, pas totalement par folie, mais pour m'imprégner du vocabulaire))
Petit abécédaire des entreprises malheureuses d'Anne Matalon qui était dans un placard de mon ancien bureau et que je ramène à la maison.