7 h. Tout le monde dort malgré le réveil qui a sonné assez bruyamment. Je tire les rideaux, comptant sur la lumière naturelle pour les réveiller, et les laisse dormir, moitié par bonté d'âme, moitié par auto-protection: je ne tiens pas à avoir quatre bougons dans la voiture (ce n'est tout de même pas de bol d'être du matin dans un monde où tout le monde semble du soir. Surtout que l'heure semble calée sur le soleil, à huit heures et demi le soir il fait noir.)

De toute façon, selon mes premières évaluations, nous ne serons qu'à onze heures à Boston, il faudra y dormir.
Nous devons voir des amis à Charlottesville, idéalement vers le 12 août car l'un d'entre eux recommence ensuite à travailler. Donc il faut estimer à la louche, prendre notre temps mais ne pas trop en perdre. (Tout le monde répète tant que les Etats-Unis c'est grand et que nous, Européens, n'avons pas la notion des distances, que je crains de faire une erreur d'estimation (ou tout simplement de prendre les miles pour des kilomètres, même en sachant que ce sont des miles.))

La mer sur les côtes du Massachussetts fait comprendre cette impression d'opulence tranquille des films qui se passe en Nouvelle-Angleterre: