6h30. D'erreurs de route en déviations (l'idée était de s'éloigner de Boston pour éviter les motels trop onéreux), nous nous sommes retrouvés à Gloucester, où il fait frais, où les tables sont couvertes de rosée (ça n'a l'air de rien, mais c'est une première). Tout le monde dort dans la chambre et je me suis éclipsée. (C'est amusant le prix des motels: entre deux chambres dans un motel miteux où il faut prendre le petit déjeuner dans un fast-food à côté et une chambre dans un hôtel bien plus agréable dans laquelle le propriétaire propose d'ajouter un lit (les chambres possèdent toujours deux grands lits et les filles dorment ensemble) et le petit déjeuner est inclus (évidemment, adieu alors aux pancakes aux myrtilles, il s'agit de buffet où il faut tout faire soi-même (mais on peut alors s'amuser avec les machines et les sachets inconnus), le prix de revient est à peu près le même.) Je suis en train d'écrire au soleil au frais au bord de la piscine.

Et j'ai du wifi. Le soir il est inutile d'y compter: tout le monde tire dessus, la connection est si mauvaise que j'abandonne (et de toute façon hier soir nous étions bien trop fatigués. Nous nous endormons comme des masses, je me demande ce qui nous fatigue autant. Le décalage horaire est désormais absorbé.)

Je vais essayer de compléter les deux jours précédents avant que tout le monde ne se lève (ou que ce portable n'ait plus de batterie).