Les dialogues, c'est pas son truc, à Stallone.

Film entièrement destiné à ceux qui ont vu les autres, les Terminator, Die Hard, etc. Film nul et émouvant parce qu'il ne nous déçoit jamais: exactement ce qu'on attendait, les situations mélo avec beaucoup de testostérone (ah, ce côté fleur bleue des gros bras), les invraisemblances qui permettent à chacun de retrouver tous les autres à tout moment avec une facilité déconcertante (tout ce petit monde passe son temps à tomber du ciel, par avion ou par pur effet de montage cinématographique), et quelques phrases cultes («Ça suffit, tu es déjà "be back" suffisamment souvent, à mon tour!» ou «Mais c'est une pièce de musée! — Nous sommes tous des pièces de musée»).

Church, le personnage de Bruce Willis, s'appelle Chapelle en français.

Je ne spoile pas l'arrivée de Chuck Norris.

Et rappelons qu'il n'y a pas d'effets spéciaux dans tout ça: c'est tourné «à l'ancienne» (traduction de classics dans les sous-titres) de bout en bout, hôpital compris pour les acteurs. (C'est ce qui m'avait impressionnée pour Expendables 1: apprendre que les acteurs y allaient de bon cœur, portaient leurs coups, en un mot n'étaient pas tout à fait raisonnables, voire totalement frapadingues.)


Défaut majeur: UGC les Halles doit croire que nous sommes tous sourds, la bande-son est diffusée vraiment trop fort.