Ah tiens, le blog est revenu, après vingt-quatre heures de black-out. Il faudrait que je songe à le sauvegarder.

Lundi soir donc, rentrée en deuxième année. Combien étions-nous l'année dernière, cinquante?[1] Nous ne sommes plus que trente-deux. Les abandons peuvent être dus à des raisons familiales ou professionnelles, ou au découragement devant l'investissement personnel que représente le cursus. C'est très exigeant, nous nous en sommes rendus compte peu à peu.
J'avais bien noté en juin en voyant passer le groupe des huitièmes années qu'ils me semblaient très peu nombreux, une douzaine peut-être (et très sérieux, voire compassés, bien plus sérieux que nous: finirons-nous (ceux qui finiront) comme cela?).

Il y avait une dissertation de théologie à rendre en juin, j'avais réellement peiné dessus, mais sans accorder beaucoup d'importance à la note, car certains répétaient avec conviction que "c'était noté large".

Je découvre éberluée à la rentrée que cette façon large de noter est très particulière: soit vous avez une bonne note, soit il vous est demandé de refaire votre devoir (avec la possibilité intermédiaire que ce ne soit pas demandé mais "suggéré"). J'imagine le coup de bambou d'apprendre en juillet que vous devez réécrire durant l'été dix à quinze pages sur "tradition et révélation" ou "Pourquoi Ponce Pilate apparaît-il dans le Credo?"
En grec, c'est l'hécatombe, certains n'ont pas validé leur année de quelques points et doivent recommencer (pour ma part je commence cette année).

Bref, le passage en année supérieure n'est pas conditionné par les notes, mais vous n'avez pas la possibilité d'être mauvais: vous recommencez jusqu'à être au moins passable.

Notes

[1] (Non, quarante-cinq).