En quittant la rame j'aperçois un gros homme avec la moustache de Cavanna (en gris et non en blanc).

Peut-être parce que je lis Pereira prétend, peut-être parce que ma grand-mère est en train de mourir, je me demande «Que devient Cavanna?»

Je ne l'ai jamais lu, j'ai feuilleté Les Ritals (peut-être) chez un ami en mai 2002[1], où le livre côtoyait un livre de Maurice Thorez. J'aime surtout la tête de Cavanna. Je l'ai croisé une fois ou deux sur le boulevard Saint-Germain et j'ai trouvé qu'il ressemblait à ses photos.

Je me souviens du papier qu'il avait écrit au moment du 11 septembre 2001 dans Charlie-Hebdo, dans lequel il évoquait ses souvenirs de Berlin pendant la guerre: nettoyer après les bombardements. Je me demande si j'ai conservé cet article quelque part, il faudrait que je cherche.

Arrivée ici, j'ai ma réponse: Parkinson.

Notes

[1] Facile, c'était ses dix ans de mariage