Comme d'habitude il a fallu que je me force pour quitter le bureau et aller ramer. Je sais d'expérience qu'il faut absolument que je tienne cet engagement avec moi-même, c'est le moment où j'en ai le plus besoin entre mon nouveau poste, la philosophie antique et le grec. C'est le moment où glisser entre ciel et eau devient très important, remet tout à sa juste dimension et à sa juste place (un héron a surgi d'une péniche).

Sortie en skiff, toujours aussi instable. Mais il me semble avoir compris quelque chose durant une centaine de mètres, quelque chose qui tient à la décontraction des épaules, à une façon de les laisser tomber.
Plus tard, il m'a été impossible de retrouver ce geste. Mais je sais maintenant ce qu'il faut chercher. C'est un grand progrès.

Si fatiguée (par l'aviron?) que j'ai dormi une heure dans la voiture sur le parking du RER avant de rentrer à la maison.