Nous sommes nombreux, il manque des chaises, il ne faut pas arriver en retard.

Ce qui m'ébahit le plus, ce sont les étrangers présents. Pour nous, Français (de langue maternelle française), cela présente un avantage certain, car cela se traduit à l'occasion par de la grammaire comparative.

Anecdote: le Grec qui proteste contre la prononciation du grec ancien (réponse du professeur: «Vous pouvez prononcer intérieurement comme vous le souhaitez, vous avez un travail de décodage à faire, mais vous n'êtes pas obligé de rencoder» (apprendre le grec ancien en France quand vous êtes étranger: apprendre à traduire vers une langue qui n'est pas la vôtre (est-ce que cela rend le thème plus facile?))).

Question: est-ce mon passé de germaniste ou le souci de (l'orthographe de) mes enfants qui me rend les cas si naturels? J'ai l'impression de n'avoir jamais cessé de les utiliser, alors que la prof nous annonce: «Vous allez vous rendre compte que vos problèmes seront souvent des problèmes de grammaire française.»
Non. Au moins un problème que je n'aurai pas.
En revanche, latin oblige, la présence d'article m'étonne. Je m'en passerais bien.