Réunion pour la terminale de A.

Cette école qui m'a rendue si heureuse me donne maintenant envie de pleurer, je me retiens d'aller voir P*nafieu ou O*sini pour plaider: "faites quelque chose!"

(Je me rends compte que je vis la paresse, la lâcheté et l'indifférence de C. comme une maladie contagieuse, je n'ai qu'une envie, me tenir loin de lui pour ne pas être contaminée. Je ne crois pas qu'il va changer. Il apprendra peut-être à ne pas le montrer, mais je ne crois pas qu'il va changer.)

Pourtant il me semble encore que j'ai eu raison d'inscrire C. ici, de lui donner cette chance, même s'il n'en a rien fait.
Même si je me dis que la situation actuelle est une punition pour mon orgueil et mon ubris, une leçon d'humilité qu'il me faut endurer avec patience, je reste convaincue que je devais le faire.
Que vaut ce sentiment d'avoir agi droitement face à des résultats mauvais? Faut-il remettre en cause l'intuition initiale et cette impression de bien agir? Ou faut-il juste se dire qu'il faut attendre, que l'histoire n'est pas écrite jusqu'au bout?