Pour continuer sur le billet précédent:

Il y a quelques années, en 2006 sans doute, un kiné nous avait dit qu'à partir d'un certain âge, une femme ne pouvait avoir le ventre plat à moins de littéralement s'affamer. Une autre solution était l'opération esthétique.
Cela m'avait été ensuite confirmé par une chirurgien esthétique.
Puis H. a suivi quelques mois les techniques Weight Watchers (2010?) et en est revenu avec la nouvelle décourageante que pour ne pas grossir une femme de 50 ans ne doit rien manger.

A l'approche de la ménopause, je ne me sentais plus le courage de tous ces efforts: à quoi bon? Après tout, quelle importance, j'en ai marre d'être toujours sous contrôle. J'en étais à envisager soit la silhouette de Simone Signoret, soit la chirurgie esthétique (soit les deux).

Et voilà que j'ai la perspective de pouvoir manger sans grossir, voire même de maigrir (ce n'est pas tant pour "plaire" que pour pouvoir entrer dans mes habits que je conserve longtemps et que j'aime. Il y a même deux tailleurs, un rose et un noir, achetés quand j'avais vingt ans, que j'aimerais vraiment remettre. Ça ne tient pas à grand chose, mais ce grand chose paraît/paraissait inatteignable).
Quelle libération (si ça marche. Mais pour l'instant je perds trois cents grammes par jour (même si je sais qu'il est tout à fait stupide de se peser tous les jours). Trois cents grammes de quoi, mystère: eau, air, graisse? (je penche pour eau, mes chevilles me paraissent particulièrement fines)).

Tout cela en arrêtant tout ce qui est céréales (y compris le riz), farines et féculents, en réduisant au minimum (ie, finir ce qu'il y a dans le frigo) les laitages et en mangeant des légumineuses avec modération.
Je suis davantage hésitante à incorporer à mes nouvelles habitudes des plantes qui ne sont pas de chez nous, comme la farine de noix de coco qui sert à tout: j'ai l'impression que cela revient, par une lubie d'occidental, à une fois de plus piller les ressources de pays lointains.