Nous avons mis les enfants dans un lycée privé parisien.
Avantages: une vie plus douce, plus policée (exemple: effarement de nous parents quand ils nous ont déclaré avec satisfaction qu'ils pouvaient laisser leur sac dans la cour sans surveillance sans qu'il soit vandalisé: pour eux cela tranchait avec ce qu'ils avaient connu jusqu'alors (mais nous n'étions pas au courant: eux pensaient que c'était normal et n'en avaient jamais parlé)) et des adultes omniprésents pour prendre soin d'eux (c'est vraiment le terme: je suis très impressionnée par l'accompagnement (ie, plus que de "l'encadrement") dont les enfants bénéficient, je n'ai jamais connu ça).
Inconvénient: beaucoup de transport, une heure de "pendulation" matin et soir tandis que la plupart des élèves habitent à dix minutes du lycée. La politique en fait de retard le matin est stricte depuis trois ou quatre ans car de plus en plus d'élèves arrivaient en retard pendant les vingt premières minutes du premier cours de la journée.

Ce matin A. reste à la maison pour la semaine de révision avant le bac (déjà! c'est incroyable, je n'ai rien vu venir).

Je dis à O. : — Dépêche-toi, ce matin, on ne pourra pas dire que c'est à cause de A. que nous sommes en retard.
— De toute façon, j'ai trouvé le truc: quand j'arrive en retard à huit heures, je dis que je suis désolé, que nous sommes partis en retard de la maison, à sept heures au lieu de sept heures moins le quart. Les profs me regardent et me laissent entrer.
— Toi et tes yeux de Chat potté!
— Je ne fais que dire la vérité.