Je suis en train de maigrir au rythme où j'ai grossi, deux cents à trois cents grammes par semaine. C'est bien. Ce que je ne sais pas, c'est à quel poids de stabilisation cela va me mener. On verra bien, nous n'en sommes pas encore là.
L'intérêt principal de cette façon de manger, c'est que la quantité n'est plus un problème. Il n'y a pas de restriction sur la quantité, même si le réflexe de contrôle reste bien ancré. Il faut juste surveillé quoi, pas combien. Quoi: pas le blanc, le beige: farine, céréales, riz, pommes de terre. Mais le saucisson, oui, et même la peau du poulet dont je me suis privée toutes ses années "parce que c'est mauvais pour la santé". Et la salade de poulpe. Je remplace le pain par de la salade quand je suis à la maison (pour le fromage).
Et je n'ai pas faim. Ce que je pensais être de la faim "psychologique", que je comblais en buvant des litres de thé, était de la vrai faim. Et quand j'ai envie de manger des noix de cajous ou des pistaches, j'en mange (heureusement qu'il n'y en a pas au bureau). Et des petites sardines à l'huile. Bref, le bonheur. Et donc je mange plus tranquillement, plus lentement, avec plaisir. Combien de temps cela va-t-il durer, vais-je vraiment maigrir ainsi? C'est dur à croire. Mais il faut aussi se muscler.

J'ai abandonné les exercices Nerd fitness, trop contraignants. Je vais me contenter des pompes, que j'aime bien.

Concernant le kung-fu, la fièvre est retombée.
D'une part je me dis que cela va me prendre du temps. En réalité c'est un faux problème, parce que je ne fais rien aux heures où se déroulent les cours de kung-fu (rappelons que l'idée est un cours en cachette en 2013-2014, puis si cela me convient, deux cours l'année suivante): je ne lis pas, je ne travaille pas. Je ne lis pratiquement que dans le RER (mais j'ai gagné en vitesse de lecture cette année. L'important en fait, c'est de couper FB. Ce truc ronge la vie.)
D'autre part je me dis que cela me fera rentrer tard un soir de plus et je culpabilise vis-à-vis d'Olivier. Le plus simple serait peut-être de le mettre dans la confidence. Est-ce déloyal de rendre complice son enfant de quinze ans? Il me semble que oui.