Dans le bus, Jean-Pierre, breton, me confie ses réflexions sur le sud.

— Je suis restée chez ma belle-mère à Nîmes quinze jours et à la fin, je m'ennuyais. C'était toujours bleu. Le sud ne change jamais, le ciel est toujours bleu, la mer est toujours à la même place, le matin on sait à quoi va ressembler la journée. J'avais envie qu'il se passe quelque chose.


Et cette réflexion fit apparaître devant mes yeux Turner et Gauguin, Monet et Matisse, mouvement et immobilité, «mais c'est bien sûr!», tout s'expliquait.