Retour au bureau.

Cet été je me suis appliquée. Pendant l'absence de ma collègue, j'ai emmené son bonsaï à ma mère pour qu'elle lui change la terre et lui taille les racines. Verdict sans appel: «Mais il manque d'eau, il n'a pas de racines! Il faut mettre le pot à tremper une fois par semaine; ne touche pas au bolduc, je l'ai mis pour tenir le tronc le temps qu'il fasse des racines».

Le bonsaï fait de petites feuilles, quelques-unes. Et pendant que j'y étais, j'ai mis à tremper les deux autres plantes vertes (dans la poubelle, l'une après l'autre) une fois par semaine. Elles vont beaucoup mieux. Et j'ai arrosé amoureusement l'orchidée — celle qui s'était obstinée à faire une fleur cet hiver après un premier bouton cassé par un buveur de cidre — à l'eau d'Evian (c'est-à-dire qu'un peu par paresse, j'ai utilisé la petite bouteille que ma collègue avait laissée sur le meuble).

Ce que je ne savais pas, et que j'ai appris ce matin, c'est que cette bouteille contenait du vinaigre blanc.