Enterrement d'Hubert à l'église de St-Germain-en Laye. Tout a été tellement soudain, brutal. Nous, les quelques élèves présents, le découvrons, père et grand-père, investi dans sa paroisse. Nous l'aurons découvert sa vie au moment de sa mort.

Ce que je connaissais de lui, c'était son attachement à la Bretagne et Ste-Anne-d'Auray, ses bons souvenirs de catéchisme d'avant Vatican II et nos disputes à propos du mariage pour tous. Nous entendions bien : la preuve, il était le seul avec qui j'osais me disputer à ce sujet.
Il était celui qui m'encourageait à poursuivre en grec II (ce que j'aurais sans doute fait quoiqu'il arrive, mais c'était encourageant d'être deux à peiner pour la même cause (je veux dire deux de la même promotion du cycle C)).
Nous revoyons son ami qui avait abandonné le cursus de théologie en début de cette année. Ils étaient si inséparables les années précédentes que voir Hubert seul depuis la rentrée nous donnait l'impression qu'il était orphelin.
Maintenant c'est nous qui le sommes.