Alice du fromage

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

samedi 16 novembre 2013

Journée catholique

TG le matin, qui complète (pour ne pas dire remplace) le cours du mardi (le cours du mardi sur les synoptiques est très lent et peu fouillé, même s'il est amusant).

L'après-midi, réunion des participants au séjour d'Inoï (sessions de juillet et d'août, anciens des années précédentes et potentiels participants futurs). C'est une idée un peu bizarre pour une semaine qui ne se veut ni une retraite ni un colloque, mais cela fait plaisir de revoir certaines têtes (j'ai oublié tous les noms sauf quatre. Heureusement que nous sommes étiquetés). Je regrette l'absence de Leonardo et Marc. J'en profite pour prendre précisément le nom et l'adresse des quelques personnes que je reverrais volontiers hors cadre. En effet, j'ai constaté que j'avais du mal à envoyer un mail sans raison particulière, sans but précis. C'est plus facile sur papier. Or nous avions les mails de tous (sans les noms en face, ce qui rend parfois l'identification douteuse), mais pas les adresses.

J'entreprends La Genèse. Cela me fait sourire d'ouvrir une Bible à la première page. Cela ressemble au début d'un long voyage dont on entrevoit la fin quand on contemple la tranche du livre fermé. La dernière fois que j'ai fait cela, c'était en première. J'en lisais quelques paragraphes chaque soir, ça m'a pris deux ans. Je comprends mieux aujourd'hui l'impression brouillonne que j'avais éprouvée (et ma question informulée: mais que trouve-t-on de si extraordinaire à un texte aussi mal ficelé, aussi incompréhensible, aussi violent?); je ne savais pas à l'époque que ce n'était pas un texte réellement linéaire, mais plutôt tournant en lui-même. Je me souviens de la traversée des Nombres et du Lévitique comme d'une lecture aussi aride et pénible que si j'avais été moi-même en train de tourner dans le désert avec les tribus. Je me demande parfois si c'est un effet volontaire.
Aujourd'hui j'espère la lire en feuilleté: un livre de la Bible, un livre quelconque. A priori, cela devrait demander trois ou quatre ans cette fois-ci.

Enquête

Les questions sont ici.
Réponses apportées le 1er mars 2015.

1/ Très rarement (en fait non). Il m'arrive de regretter de perdre mon temps parce que je préfèrerais être en train de faire autre chose.

2/ Non. Mais je n'imaginais pas grand chose (que je resterais seule et que je marcherais sur la planète).

3/ D'électricité.

4/ Oui, quoique j'aime tant mon pays que je lui pardonne difficilement ses défauts. Je le voudrais meilleur.

5/ Non, hélas. Il est arrivé que je me réveille moi-même.

6/ Hier samedi. Oui, au déjeuner, nous avons raconté des bêtises, et pourtant nous n'étions que trois (la cuisine, lieu de toutes les hilarités). Aujourd'hui. Oui, voyons… En écoutant quelque chose à la radio, en lisant quelque chose sur FB (mais quoi ?)

7/ Oui, depuis les tempêtes de 2000 et depuis que je me suis trouvée dans un pré avec un troupeau de chevaux pendant un orage. Ils se sont tous mis à galoper vers moi.

8/ Je ne sais pas. Je pense que non, mais peut-être que oui. Le plus important n'est pas dit. Ce blog sert aussi à cela. C'est plus facile.

9/ Il m'en reste une : deux lettres par an. Je ne l'ai pas revue depuis des années, je n'ai jamais vu ses enfants dont l'aîné a vingt-trois ans.

10/ Parfois. J'ai des périodes. (La dernière est passée).
Les billets et commentaires du blog Alice du fromage sont utilisables sous licence Creatives Commons : citation de la source, pas d'utilisation commerciale ni de modification.