TG le matin, qui complète (pour ne pas dire remplace) le cours du mardi (le cours du mardi sur les synoptiques est très lent et peu fouillé, même s'il est amusant).

L'après-midi, réunion des participants au séjour d'Inoï (sessions de juillet et d'août, anciens des années précédentes et potentiels participants futurs). C'est une idée un peu bizarre pour une semaine qui ne se veut ni une retraite ni un colloque, mais cela fait plaisir de revoir certaines têtes (j'ai oublié tous les noms sauf quatre. Heureusement que nous sommes étiquetés). Je regrette l'absence de Leonardo et Marc. J'en profite pour prendre précisément le nom et l'adresse des quelques personnes que je reverrais volontiers hors cadre. En effet, j'ai constaté que j'avais du mal à envoyer un mail sans raison particulière, sans but précis. C'est plus facile sur papier. Or nous avions les mails de tous (sans les noms en face, ce qui rend parfois l'identification douteuse), mais pas les adresses.

J'entreprends La Genèse. Cela me fait sourire d'ouvrir une Bible à la première page. Cela ressemble au début d'un long voyage dont on entrevoit la fin quand on contemple la tranche du livre fermé. La dernière fois que j'ai fait cela, c'était en première. J'en lisais quelques paragraphes chaque soir, ça m'a pris deux ans. Je comprends mieux aujourd'hui l'impression brouillonne que j'avais éprouvée (et ma question informulée: mais que trouve-t-on de si extraordinaire à un texte aussi mal ficelé, aussi incompréhensible, aussi violent?); je ne savais pas à l'époque que ce n'était pas un texte réellement linéaire, mais plutôt tournant en lui-même. Je me souviens de la traversée des Nombres et du Lévitique comme d'une lecture aussi aride et pénible que si j'avais été moi-même en train de tourner dans le désert avec les tribus. Je me demande parfois si c'est un effet volontaire.
Aujourd'hui j'espère la lire en feuilleté: un livre de la Bible, un livre quelconque. A priori, cela devrait demander trois ou quatre ans cette fois-ci.