Repassage, ourlets de pantalons, raccommodage, devant successivement Insaisissables (que je n'avais pas beaucoup aimé, mais A. voulait le montrer à I.), Fire with fire (un Bruce Willis sans Bruce Willis — et sans intérêt) et la Scandaleuse de Berlin, avec Berlin en ruines et Dietrich et l'Iowa dont nous avons contemplé la vacuité il y a deux jours dans le film Michael. Le marché noir ressemble aux descriptions de Primo Levi dans La Trêve.

Ce qui est intéressant dans ces deux derniers films (La Scandaleuse de Berlin et Fire with fire), c'est qu'ils constituent des sortes de leçons d'instruction civique à l'usage des jeunes générations (thèmes : la justice (dans ses deux sens d'application du droit et de rétribution) et le respect des institutions). J'épate O. en prévoyant la fin de Fire with fire, j'essaie de lui expliquer les formalistes russes, les structures narratives du conte, l'application que l'on peut en faire dans la plupart des films commerciaux américains, mais je crois que j'échoue à l'intéresser… (remarque tongue in cheeks).

A. est retournée à Lisieux avec son chat.