Un samedi sans TG, sans marché: dormi jusqu'à 11h (11h11?). La grasse matinée est une rareté pour moi. (Je me souviens des enfants petits, quand je me levais avant eux pour avoir quelques minutes pour moi, pour rien, à boire mon thé en écoutant la radio avant que commence la journée, le grand rush pendant lequel il n'y a pas de temps pour penser).

L'expérience Blocher, parce que c'est le film qui passe à Montgeron. C'est à la fois intéressant et décevant. Il faut dire que l'expérience en question est périlleuse: filmer le chef de file de l'extrême-droite suisse sans parti pris. Mais si l'on ne questionne pas, n'interroge pas, n'est-on pas déjà en train de sympathiser? Et si l'on questionne, interroge, n'est-on pas déjà en train de juger? Comment montrer sans parti pris; est-ce possible; est-ce souhaitable?
Un film qu'il faut sans doute voir — en sachant qu'il laisse sur sa faim.

En sortant, je me demande comment Lanzmann aurait traité un tel sujet.