Les questions sont ici.

1. C'est une bonne question. Que cela n'arrive jamais ou que l'on en soit débarrassé… Ni l'un ni l'autre, je crois. De fait je subis une sorte de paralysie qui fait que je crois que ça n'arrivera jamais, ce qui me permet de ne plus rien faire et d'arriver non préparée ou mal préparée au jour de l'événement, ce qui ne fait qu'empirer les choses.

2. Non, sauf les cravates des messieurs (c'est ce qui me permet de savoir si j'ai déjà croisé l'homme en question dans la journée).

3. Non, hélas. J'en ai trop à lire depuis mes cours. Quand le prochain thème arrive, il faut avancer, abandonner ce qui n'est pas fini.

4. Les fleuves loin des centres urbains. Les arbres se reflétant dans les fleuves. Les ciels au dessus des fleuves.

5. Pas vraiment. Une fois. Une grande boucle vers Versailles, à me demander si j'allais revenir à la maison. Le grand devait avoir cinq ans. Une de ces colères si immenses qu'elles sont de la tristesse pure, du désarroi intégral. Mais je ne me souviens de rien d'autre. Une histoire d'anniversaire d'enfants ou de paquet cadeau.

6. Certains parfums (le parfum de l'huile prodigieuse de Nuxe me fait un bien fou). Les hauts talons. Les bas fantaisie.

7. Je la trouve un peu trop douce mais elle plaît beaucoup au téléphone. Je regrette de ne pas mieux la comprendre et la maîtriser.

8. Je n'en sais rien.

9. Non.

10. Oui ! J'essaie d'imaginer où je serais, ce que je ferais en ce moment, si internet n'était pas intervenu dans ma vie. En train de mourir d'ennui en tricotant? Est-ce que j'aurais suivi Hervé à Tours? Est-ce que je me serais investi dans le Secours populaire?
Je ne sais pas.