Un peu de grec, un peu de rangement, et surtout les trois pièces de théâtre données cette année par l'école autour d'Arlequin, en reprenant la tradition de fantaisie de ce théâtre burlesque:

- Arlequin poli par l’amour de Marivaux : «Quand une femme est fidèle, on l'admire; mais il y a des femmes modestes qui n'ont pas la vanité de vouloir être admirées. Vous êtes de celles- là; moins de gloire, et plus de plaisir; à la bonne heure!»;
- Arlequin empereur dans la lune d’après Nolant de Fatouville, ou comment marier quatre jeunes filles (avec un clin d'œil aux anciens élèves qui a ravi la salle;
- Arlequin serviteur de deux maîtres de Goldoni, dans une mise en scène qui n'a pas craint de s'inspirer du plus comtemporain (allons, plus de spoil possible: le pastiche du film Titanic était à mourir de rire (et A. de dire le lendemain au petit déjeuner: «j'ai bien cru qu'ils allaient se retrouver à poil sur scène!» (oui, la salle s'est demandé ce qui se passait, sans y croire, mais en le voyant pourtant).

Bref, beaucoup ri.