Le TGV pour St-Brieuc n'est pas à quai quand j'arrive à Montparnasse.
Je prends un café et quand j'arrive ensuite sur le quai, je n'ai plus le temps avec mes tongs et ma valise de remonter les deux rames de TGV : je monte dans la première qui doit être détachée à Rennes en me disant que je changerai de rame à ce moment-là.

A Rennes, j'ai bien failli ne pas réussir à monter dans la deuxième rame tant l'opération de désarrimage s'est fait vite.

Dans cette deuxième rame, ma place légitime était bien sûr occupée par une personne pensant que j'avais raté mon train. Comme elle le reconnaît aussitôt, je lui laisse la place et vais m'installer sur un strapontin entre deux voitures, ce qui explique cette photo de mon vis-à-vis prise d'un peu trop près (je n'ai pas reconnu l'édition. Peut-être une nouvelle maison.)




Galette, mairie, buffet les pieds dans le sable, punch et huîtres. Il fait très beau malgré les prévisions pessimistes mais la mer est froide.
Un mariage de raison pour la protection des enfants et du patrimoine (les vraies raisons du mariage, me dira JY, et je penserai à Balzac). Cela n'empêchera pas la mariée de s'essuyer les yeux et le garçon de sept ans qui demandait sans cesse à son père s'il dirait oui — et son père de réfléchir, de douter, de peser le pour et le contre — de crier "Yesss!!" quand son père, finalement, aura dit oui.