Une semaine c'est vraiment trop court, rarement j'ai éprouvé autant de regrets à partir.

Les dernières cartes postales dans la cage à oiseaux qui sert de boîte aux lettres sur le comptoir de la réception, une dernière baignade en regrettant de ne pas en avoir profiter davantage, un dernier déjeuner sous la tonnelle.
Je me connecte à FB pour la première fois de la semaine; Skot s'est décommandé, Tlön demande confirmation de l'heure du barbecue. Je préviens H.
Autoroute jusqu'à l'aéroport, ça n'en finit pas, je m'endors au volant.
Embarquement très long de nouveau. Deux cartouches de cigarettes pour des collègues de H., pas le temps d'écrire et poster mes dernières cartes postales.

Regrets, regrets.

Un bébé adorable devant nous, une gosse de quatre ans qui pousse des cris stridents trois rangs devant. Les parents sont impassibles. Je pense que son frère de onze ans quittera la maison dès que possible.
Hervé est coincé dans le siège trop petit. Son voisin lui donne un conseil: «Il faut voyager sur Aéroflot, c'est taillé large, pour des Russes».

Nous sommes rentrés.