Enquête

Les question sont ici.

1/ Non. D'ailleurs ce n'est pas une profession. Une profession a un périmètre. Ce que je fais, je pourrais le faire ailleurs, je pourrais le faire autrement, cela pourrait s'étendre ou se rétrécir au gré des besoins, après quelques mois d'adaptation. Je considère que je n'ai pas de profession, uniquement une occupation rémunérée. Ma seule exigence (par rapport à moi-même) est que ce soit utile, que je rende service. Et ce n'est pas si évident, je suis à la lisière des boulots à la con (ceux qui m'exaspèrent, ce sont ceux qui accomplissent avec gravité un boulot à la con).

2/ Oui, beaucoup.

3/ Non, jamais essayé.

4/ Non.

5/ De me lever tôt (très tôt) pour ne rien faire. Avant j'essayais désespérément de me lever tôt pour faire plus de choses. Je n'y arrivais pas. Mais depuis que j'ai pour but d'avoir une demi-heure ou une heure à ne rien faire, c'est devenu un vrai plaisir et un vrai luxe. Le luxe, c'est le temps non utilisé pour la productivité.

6/ Pas très souvent. Du Vélib quand il fait beau. J'ai récupéré le vélo de mes douze ans, mais c'est tellement d'entretien par rapport à ce qui se fait aujourd'hui que je devrais le mettre aux encombrants (où je l'imagine récupéré pour partir en Afrique). Mais je ne suis pas encore décidée.

7/ Oups. Avec retard, beaucoup de retard. En général il faut l'intervention d'une tierce personne qui éclaire soudain quelque chose à laquelle ils n'avaient pas fait attention.

8/ Non. Ou alors une mention dans ce blog (il doit y en avoir trois en huit ans).

9/ Le lave-linge.

10/ Je ne crois pas. Il y avait eu des commentaires pontifiants sur ce sujet. Je crois que l'endroit où j'en dis le plus est ici, partout ailleurs j'ai l'impression de mal m'exprimer, que personne ne comprend ce que je dis — et donc j'en dis moins. Je me demande si certains n'ont pas confondu cela avec une insensibilité à toute épreuve.

Rentrée

Journée sur Evangelii Gaudium. Intéressant, mais je me rends compte que je n'ai pas assez travaillé.

— Qui l'avait lu avant de devoir le lire pour ce cours?
Personne.
La sœur qui anime le TG (une belle tête à la Philippe de Champaigne, admirable) sourit: «C'est merveilleux, l'ecclésiologie, mais c'est épuisant: chaque semaine il y a de nouveaux livres, entre la Curie et les théologiens, il y a toujours de la lecture… C'est une matière nouvelle, le corpus est moins fixé que pour la christologie.»

Pour le néophyte, c'est surtout angoissant. La principale question qui se pose devant un nouveau texte est : «Sur quels points diffère-t-il des textes précédents?», ce qui suppposent d'avoir lu ceux-ci et d'en avoir compris (vu, reconnu) les enjeux.

Repas pique-nique comme chaque fois. Je sors la porcelaine (je n'avais pas de gobelet en plastique) et les deux thermos de thé (je n'avais plus de café)
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