Colloque à Malagar pour le centenaire de la naissance de Claude Mauriac. Pour tous ceux qui ne connaissent que le père, je fais la publicité du fils: des romans du Nouveau Roman "lisibes" (mais pour "lecteur averti" cependant, comme dit un commentaire de la bibliothèque de mon entreprise), des articles de journaux (dont cinéphiles), des rencontres (Jouhandeau, Gide, Cocteau,…) et un journal déstructuré ou restructuré (selon les points de vue: une chronologie recomposée par association de dates ou d'événements) couvrant la totalité d'une vie (la particularité de cette vie, c'est qu'étant le fils de François Mauriac, les personnes que Claude croisait naturellement étaient celles qui faisaient la France).

Ce que j'apprécie particulièrement chez Claude Mauriac, c'est la droiture et le scrupule, la tendance spontanée de tenter de comprendre le point de vue de l'interlocuteur ou de l'adversaire.

Interventions sur le diariste, le journaliste, le théâtre, un voyage tchèque (en 1938), La Marquise, etc.
Patrick intervient pour présenter l'amitié entre Jean Allemand et Claude Mauriac ainsi que le site Claude Mauriac dont il est webmestre.
(Mais c'est terrible, y a-t-il quelqu'un dans la salle qui ne tienne pas son journal?)

Rencontres interculturelles, encore. Ce voyage prend une teinte religieuse inattendue, entre le Belge agnostique, le Nantais appelé à témoigner au procès en canonisation du père Caffarel, l'incapacité de Claude Mauriac à croire malgré (ou à cause de?) la pression parfois excessive (à mon avis) de son entourage (Maurice Clavel, Xavier Emmanuelli) et mes voisines tchèque et russe catholiques (une Russe catholique? (un pour cent de la population)) au français varié et parfait.

(Et je remercie Aline qui a fait quatre heure de route pour venir nous saluer et partager quelques heures avec nous.)