Nous regardons machinalement Week-end royal. Je pensais avoir emprunté un gentil navet historico-romantique, c'est en fait un peu plus compliqué que cela: plus ennuyant (très lent, sans péripétie) et plus politique et psychologique.
En un mot, on y découvre que même paralysé, Roosevelt était un homme à femmes (a womanizer). Le personnage tel que joué par Bill Murray est tout à fait attachant.

Je ne me souviens plus de la phrase du scénario qui a provoqué la réfexion suivante d'Hervé:
— Les tentations sont nombreuses et je comprends qu'on y succombe. On est tellement détesté quand on dirige qu'on a soif de marques de tendresse.



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Agenda

Macbeth au théâtre du Soleil par Ariane Mouchkine. Je n'ose avouer que j'ai été un peu déçue. Je crois que je préfère les théâtres de bric et de broc, où le manque de moyen oblige au minimalisme, où la salle est si petite que les comédiens sont comme les frères des spectateurs.
Très bon Macbeth, guilleret, presque drôle dans sa résistance des dernières heures.
La méthode utilisée par lady Macbeth pour convaincre son loyal mari est tout à fait convaincante.