Hier dans la matinée, trois appels de ma tante sur mon portable. Elle s'occupe de la maison de mes parents pendant leur absence (ils sont partis trois semaines au Costa-Rica chasser —photographiquement— oiseaux et papillons et sont a priori injoignables).
Je me prépare mentalement à l'aider à retrouver le numéro de leur contrat d'assurance pour un problème de fuite d'eau ou autre et la rappelle.

Pas du tout. La chienne de neuf ans confiée à sa garde est en train de mourir. Elle refusait de manger, elle tombait, ma tante l'a emmenée chez le véto. Verdict: cancer du foie, trop avancé pour qu'on puisse tenter quoi que ce soit.
Je console comme je peux ma tante en larmes en m'appuyant sur l'un des derniers billets de Boule de fourrure (heureusement que je l'ai lu, je n'aurais pas réagi de la même façon sans cela); j'essaie de lui dire qu'il ne faut rien précipiter, qu'il existe des médicaments anti-douleur, que si la chienne est soulagée elle pourra peut-être tenir jusqu'au retour de mes parents…

Aujourd'hui ma tante est plus calme, elle a pu ramener la chienne à la maison qui, soulagée par une piqûre quotidienne, reprend goût à la vie mais reste très faible.
A suivre.