Les questions sont ici.


1/ Oui, plutôt. C'est l'avantage de vieillir, je n'ai plus peur de sourire aux inconnus.

2/ Pas vraiment, seulement les plus courants: chêne, platane, tilleul, maronnier, châtaignier, saule pleureur, saule.

3/ Huit ans, à vélo.

4/ Non, pas de dents de sagesse — arrachées avant d'avoir poussé, le jour de la chute du mur de Berlin. A l'époque il y avait une campagne en faveur des femmes battues, je prenais l'avion Bordeaux-Strasbourg pour des raisons professionnelles, tout le monde m'a regardée: j'avais deux yeux pochés (mais personne n'a rien dit).

5/ Oui, toujours. Je ne connais pas l'autre option.

6/ Ça dépend des moments, ça dépend pourquoi, et je suis mal placée pour en juger. Je suis très motivée pour ne pas m'embarrasser d'objets et de démarches inutiles. Parfois il me faut beaucoup de temps pour arriver à une conclusion simplissime. C'est rageant mais c'est comme ça. («Mais pourquoi ne pas y avoir pas pensé plus tôt?»)

7/ Non. Il y a eu une censure à l'inverse: mes parents ont rejeté certains prénoms au prétexte qu'ils étaient portés par des vaches de la ferme (Barbara, etc.)

8/ Je ne danse pas. Un rock quelconque au mariage de Matoo.

9/ Magasin je ne crois pas. A la poste, oui. (Une fois j'avais emmené les enfants entre deux et huit ans, j'ai dit que j'allais attendre en ne leur interdisant rien. (Je voulais des timbres de collection, grave exigence)).

10/ Je pense que oui. Avec ou sans animaux? Une vraie ferme, une vraie vie de paysan (animaux + cultures), est une contrainte très lourde. Je serais frustrée de tout ce que je ne pourrais plus faire. Je crois que je ne pourrais plus, que je le peux moins que quand j'avais vingt ans.