Sortie en yolette de pointe. Jérôme barreur, moi à la nage, c'est-à-dire lui faisant face. Jérôme montre beaucoup d'inventivité dans les exercices. Il nous fait ramer pieds non attachés. Je commente:
— Jérôme est sadique.
— Mais non, j'ai appris ça d'un rameur déviant.
Et je me tais, méditant sur les déviances possibles qui ne sont pas du sadisme. Quand soudain la lumière se fait:
— Tu veux dire de la ville d'Evian?

Vu San Andréas. Il y a deux scénarios américains possibles pour ce genre de film: soit le père part sauver sa fille, soit il va être confronté au fait de devoir reconnaître que son fils a grandi et est devenu son égal, son alter ego (et un troisième scénario pour une autre catégorie de film : le fils qui se bat avec l'image du père disparu).
C'est tellement convenu qu'on regrette presque qu'il y ait un scénario: pourrions-nous avoir les images sans diégèse, please?
Le sauvetage des dix premières minutes coupe le souffle (non, je ne parle pas des manipulations cinématographiques, mais des véritables cas qui doivent se produire. Quel endroit inhospitalier, pourquoi être allé s'aglutiner là-bas?)
Tremblements de terre: pour une fois, la poussière n'est pas oubliée (impression de voir des dizaines de septembre 2001) et j'ai été impressionnée par le soin mis à la représentation des déchets.


Si fatiguée par la laideur que je la photographie : descente vers le RER A aux Halles