Les questions sont ici.

1/ Beaucoup moins qu'avant. Je cherche plutôt à comprendre ce qui se passe pour ne pas m'opposer à moi-même, mais détourner le cours de mes émotions (la meilleure explication est celle de la bûche dans le courant: il est stupide de vouloir remonter le courant, mais on peut choisir (ou essayer de choisir) l'endroit où l'on flotte, en plein courant ou près des berges, voire dans un bras mort: je ne m'oppose plus, j'oriente mon moi-même).
Si je dois vraiment vaicre une répugnance, c'est qu'il y a une contrainte extérieure forte; je vérifie alors si elle est légitime. Parfois oui.

2/ A chercher des solutions aux problèmes, à essayer d'envisager de nouveaux angles d'attaques.

3/ Oui. Plusieurs.

4/ Blois

5/ Non. Enfin oui, mais nous étions seules en ligne! (mais avec un chono qui nous a qualifiées pour les championnats de France minimes (où nous fûmes quinzièmes).

6/ Régulièrement. Je suis du matin, mon mode de vie et ma famille contrarient mon rythme spontané.

7/ La décision de mes parents de se marier et de partir au Maroc. Des chemises à fleurs, des guitares, des pavés.
Des hommes de soixante ans m'expliquant que ce fut la chance de leur vie: quand les fils à papas ont déserté pour partir dans le Larzac se sont libérées des places dont ils n'auraient jamais rêvé.

8/ J'essaie. Je vous jure que j'essaie. Mais non seulement je ne sais pas toujours ce qui est politiquement correct, mais en plus je suis plutôt maladroite.

9/ Oui dans les magasins et chez les autres. C'est amusant. Non chez moi. Ça prend de la place et la poussière.

10/ Euh… dans un vote? Pour un choix à faire? Non.
Sinon je suis régulièrement la seule blanche de la voiture quand je prends le RER à 23h. (Je dois avouer que je ne m'en suis rendue compte qu'à cause de certaines discussions FB. Je ne fais pas attention à ça, j'ai l'habitude: à la cité U de Nanterre, il y avait surtout des étudiants des DOM, le RER était déjà très noir…)